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texte de Nietzsche : "invention de la faute" pour PUNIR

Voici le texte où Nietzsche renverse la vapeur : on n'a pas inventé la punition pour éviter la faute, on a inventé la faute pour pouvoir punir !

Paragraphe 7 des Quatre grandes erreurs du Crépuscule des idoles



ERREUR DU LIBRE ARBITRE.
- Il ne nous reste aujourd’hui plus aucune espèce de compassion avec l’idée du “libre arbitre” : nous savons trop bien ce que c’est - le tour de force théologique le plus mal famé qu’il y ait, pour rendre l’humanité “responsable”, à la façon des théologiens, ce qui veut dire : pour rendre l’humanité dépendante des théologiens... Je ne fais que donner ici la psychologie de cette tendance à vouloir rendre responsable.
- Partout où l’on cherche des responsabilités, c’est généralement l’instinct de punir et de juger qui est à l’œuvre. On a dégagé le devenir de son innocence lorsque l’on ramène un état de fait quelconque à la volonté, à des intentions, à des actes de responsabilité : la doctrine de la volonté a été principalement inventée à fin de punir, c’est-à-dire avec l’intention de trouver coupable . Toute l’ancienne psychologie, la psychologie de la volonté n’existe que par le fait que ses inventeurs, les prêtres, chefs des communautés anciennes, voulurent se créer le droit d’infliger une peine - ou plutôt qu’il voulurent créer ce droit pour Dieu... Les hommes ont été considérés comme “libres” pour pouvoir être jugés et punis, -pour pouvoir être coupables : par conséquent toute action devait être regardée comme voulue, l’origine de toute action comme se trouvant dans la conscience (-par quoi le faux-monnayage in psychologis , par principe, était fait principe de la psychologie même...).
Aujourd’hui que nous sommes entrés dans le courant contraire , alors que nous autres immoralistes cherchons, de toutes nos forces, à faire disparaître de nouveau du monde l’idée de culpabilité et de punition, ainsi qu’à en nettoyer la psychologie, l’histoire, la nature, les institutions et les sanctions sociales, il n’y a plus à nos yeux d’opposition plus radicale que celle des théologiens qui continuent, par l’idée du “monde moral”, à infester l’innocence du devenir, avec le “péché” et la “peine”. Le christianisme est une métaphysique du bourreau...

Traduction d’Henri Albert, GF 1985.



DR




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Pourquoi punir ?









A toute fin utile, voici un commentaire que j'en fis il y a quinze ans dans le cadre de mon DEA (je précise bien qu'il s'agissait d'un cadre universitaire, pour que vous me pardonniez mon style légèrement lourdingue : contrairement à aujourd'hui, mon but n'était pas d'avoir un style agréable à lire, mais de gagner mon UV en utilisant le subterfuge reconnu depuis Descartes : rendre compliquées les choses simples pour faire croire à l'intelligence supérieure de celui qui ose les aborder). Pardonnez donc ce ton de doctorant -si vous voulez toujours lire ce qui suit !?







Comme l’affirme Nietzsche dès la première phrase, l’objet de ce texte est de suprimer du libre arbitre toute sa valeur morale, d’affirmer qu’ il n’est qu’un moyen que le christianisme s’est donné pour punir.
Se reconnaître responsable d’un acte revient à s’en avouer l’auteur (au moins au sens du mot latin “auctor”, instigateur: car le vrai responsable peut être l’instigateur plutot que l’executant matériel); ceci nous montre que la responsabilité suppose la notion d’engagement : l’auteur choisit d’accomplir un acte, délibérément. Celui qui se reconnaît responsable en accepte les conséquences (c’est-à-dire les sanctions), qu’elles en découlent soit moralement, soit socialement. Les deux idées de responsabilité et de sanction sont donc intimement liées. La responsabilité se traduit subjectivement, dans l’intimité de la conscience, par la “sanction morale”. Dès qu’un homme est dit “libre” au sens où il est dit que c’est de sa volonté que dépendent ses actes, il peut en être considéré comme responsable. Il faut donc accorder un libre-arbitre à l’homme pour pouvoir le dire coupable, puisqu’on ne peut être coupable sans être responsable: de la notion de liberté découle l’idée d’une volonté propre à l’homme, qui le rend responsable. Nietzsche en infère dans ce texte que cette responsabilité et cette conception de la liberté sur laquelle elle s’appuie n’ont été conçues que pour légitimer le droit d’assumer ce qui n’est en fait qu’un instinct de cruauté. Les “théologiens” ont voulu infliger des peines tout en se présentant comme représentants du droit (qu’ils étaient: Nietzsche parle bien d’eux comme des “chefs des communautés anciennes”). Ne voulant pas que leur tendance à faire subir des peines gratuites soit reconnue comme telle, ils inventèrent la punition du coupable qui leur donna une raison d’infliger des douleurs aux hommes.
Seul celui qu’on peut dire responsable peut être dit coupable -c’est pourquoi les hommes ont été dits libres à dessein, pour pouvoir être condamnés: ils doivent désormais répondre du “mal” pour que les prêtres puissent leur faire mal. Dès lors le théologien se donne une raison de faire souffrir qui voile sa tendance cruelle, il masque son instinct derrière “la morale” ou “le droit”, c’est-à-dire le semblant de raison d’être qui prétend justifier son acte, d’où la justesse de l’expression de “métaphysique du bourreau” qui achève cet extrait. Il faut considérer les hommes comme étant libres pour pouvoir s’accorder le droit de les punir d’avoir “mal” usé de cette liberté: l’homme libre est potentiellement coupable, et c’est pour cette raison que selon Nietzsche les théologiens ont inventé l’idée du libre arbitre.
Cette idée n’est donc qu’un moyen, permettant de faire souffrir à loisir sans qu’apparaisse l’envie de cruauté. Par le biais de la punition, l’acte de cruauté se présente non pas comme une satisfaction gratuite, mais comme une action déterminée par la volonté même de la victime -puisqu’elle est coupable: la punition est comme un dû qu’elle mérite; elle l’a provoquée.

La thèse que Nietzsche défend dans ce texte consiste donc à affirmer que les chrétiens sont des êtres cruels ayant réussi à manifester leur cruauté comme un droit légitime -voire comme un devoir, en faisant de l’homme un coupable potentiel: un théologien s’arroge le droit de punir en présentant une situation comme dépendante de la volonté du condamné, qui peut donc être dit coupable. Il mérite son sort parce qu’il est libre. C’est donc bien “avec l’intention de trouver coupable” que le théologien en fait appel à la responsabilité. Elle est pour lui un moyen de légitimer la punition comme un acte justifié: la personne qui la subit doit répondre des faits. Dès lors, effectivement, le devenir même n’est pas innocent, tous les hommes sont responsables de l’état des lieux. La notion de libre arbitre permet de condamner toute personne comme étant responsable d’une situation actuelle: elle y partcipe, ou y a participé; volontairement... elle est donc responsable du fait que les choses arrivent comme elles arrivent. L’existence même devient une faute en soi: le “péché” n’en est qu’une manifestation, et la “peine” que le prêtre applique s’en trouve encore justifiée: il peut prétendre avoir le droit de punir.

L’argumentation de Nietzsche va-t-elle jusqu’à laisser entendre qu’avant que les prêtres punissent il n’y avait pas de libre arbitre?
Les “théologiens” ont voulu infliger des peines tout en se présentant comme représentants du droit; mais comment? comment ont-ils pu le vouloir quand ils n’avaient pas encore inventé le libre arbitre?. Les prêtres sont les “inventeurs” de la liberté, affirme Nietzsche: ils voulaient pouvoir faire souffrir sans que ce pouvoir paraisse gratuit. Or qui veut la fin (“se créer le droit d’infliger une peine”) veut les moyens (considérer les hommes comme libres, libres au sens cartésien: capables de choix délibérés, dont ils seraient les seuls auteurs... donc les responsables). Le vocabulaire de Nietzsche (du moins dans la traduction présente) oblige à accorder aux prètres la liberté dont ils furent les inventeurs: les prêtres “voulurent” se donner le droit de punir, écrit Nietzsche. Ayant fait en sorte que les hommes deviennent coupables, les théologiens sont donc responsables... de de la responsabilité même qu’ils ont inventée. Il fallait donc qu’une volonté pré-existe avant que la punition soit présentée comme le résultat d’une faute; avant que la volonté soit inventée pour pouvoir punir. La liberté, pourtant conçue comme un moyen de rendre responsable (donc coupable), c’est-à-dire une raison de s’accorder le droit de punir, a été délibérément inventée. Or la délibération n’aurait pas du être possible, le libre arbitre n’ayant pas été conçu. Les prêtres, présentés comme créateurs de la notion de liberté, ont usé de liberté en décidant de considérer les hommes comme “libres” : ils peuvent donc être dits responsables de la responsabilité même. Il y a là un paradoxe que ce texte n’étudie pas, mais dont il permet de sortir (ce qui est heureux, car autrement nous ne saurions nous désenchevêtrer des tenants et des aboutissants de notre argumentation: les responsables de l’idée de la responsabilité ayant été libres d’inventer la liberté, il fallait à la fois que par là ils créent une notion nouvelle, et en même temps que pour ce faire ils en disposent, et donc qu’elle existe déjà). Car l’enjeu de ce texte n’est pas de montrer comment, historiquement, est apparu le concept de liberté, mais en quoi il devient le jouet des prêtres qui le considèrent comme un moyen de punir. Le libre arbitre ainsi conçu fait se révolter Nietzsche parce qu’il nous fait quitter l’innocence du devenir: étant responsables, nous sommes fautifs, punissables. N’allons pas confondre la raison avec la cause: ce n’est pas la liberté (conçue comme libre arbitre) en elle même que veut combattre Nietzsche dans ce chapitre sept des quatre grandes erreurs du Crépuscule des idoles (il ne la combattrait que par un acte volontaire: elle serait la condition même de son combat), c’est plutot la façon dont l’ont prise les prêtres, avec les conséquences qui surviennent dès qu’on ne “laisse” plus le devenir aller comme il va (ou du moins qu’on prétend avoir une main-mise dessus), mais qu’on prend la liberté comme une justification de la condamnation. C’est seulement en tant que moyen utilisé par les théologiens que le “libre arbitre” incite Nietzsche à écrire ces lignes. Nietzsche ne prétend pas que la volonté a été créée par les prêtres, mais affirme que la doctrine théologique du libre arbitre leur est imputable dans ce qu’elle a de plus pervers (et non pas totalement): “la doctrine de la volonté a été principalement inventée à fin de punir...”
Ce n’est pas le concept de libre arbitre que Niezsche soumet ici à la critique, mais l’attitude de ceux qui l’utilisent. Or Nietzsche ne présente pas les “théologiens” comme volontairement créateurs de la notion de libre arbitre, ou plutot il ne les présente pas seulement comme des volontaires: il affirme également que leur attitude est la manifestation d’une “tendance”, d’un “instinct”. Cette seconde façon de considérer la raison pour laquelle ils ont rendu les hommes “responsables” suppose que les prêtres soient dans une certaine mesure inconscients des fins qu’ils poursuivent: “Je ne fais que donner la psychologie de cette tendance...” prévient Nietzsche: “l’instinct de punir ou de juger” est de ce point de vue, une attitude qu’on ne peut dire délibérée .
Ainsi Nietzsche parait passer d’un point de vue à l’autre: observée d’un premier point de vue, l’attitude des bourreaux parait intentionnelle, ils agiraient en vue de punir. Un second point de vue cherche à aller vers ce qui dans l’attitude du théologien est non-intentionnel: c’est la “psychologie de cette tendance” qui devient révélatrice, c’est “l’instinct” qui explique que les prêtres soient tentés de culpabiliser les hommes. Nietzsche effleure le jeu dialectique entre un monde de la volonté (où tout se ferait effectivement par choix délibéré) et un univers inconscient (où tout ne serait que manifestations de tendances, d’instincts). L’observation qu’en fait Nietzsche est contemporaine de la découverte de l’inconscient. Ce qui explique la contemporanéité morale qu’il revendique: “aujourd’hui” l’immoralisme doit faire place nette en se débarassant des vieilles valeurs basées sur l’intentionalité. Mais si la découverte de l’inconscient est une nouveauté, son existence n’en est pas moins vieille pour autant. Le progrès auquel Nietzsche tient à participer est donc également un retour en arrière: il faut faire disparaître “de nouveau” l’idée de culpabilité, pour revenir au temps où l’instinct seul était le guide de l’homme. Le temps de la culpabilité n’aura été qu’une parenthèse en train de se refermer (si elle se referme bien un jour, ce reste très incertain en 1996): “l’ancienne psychologie”, née d’une invention de prêtre, doit à présent mourir ou du moins quitter les lieux devant l’opposition des immoralistes.

La morale chrétienne ayant introduit l’idée de la faute en adoptant une démarche prenant les faits comme relevants de l’intentionnalité de leurs auteurs, Nietzsche, en affirmant se distancier de ce point de vue, montre jusqu’à quel point il s’en distingue et même s’y oppose clairement. L’immoraliste n’est pas contre toute morale (il prépare la morale du futur 1 (Par-delà le bien et le mal , Deuxième partie, § 32, trad G. Bianquis, Paris, 10/18, p.59.)), il est contre la morale du passé. La valeur d’un acte réside dans le “non-intentionnel”: il ne peut plus être question de s’embarasser de la lourde responsabilité chrétienne qui rendait l’homme coupable et l’alourdissait d’un péché.
Mais voyons bien jusqu’à quel point cette morale est nouvelle. Elle ne s’appuie plus sur la volonté. Il ne peut donc plus être question de parler de bonne ou de mauvaise volonté: nous avons dépassé l’idée même qu’un bien et un mal seraient à distinguer. Dépassée également la morale kantienne, qui est une morale de l’intention où seule compte “la bonne volonté”: l’humanité n’est pas responsable. De fait, il n’apparait plus possible de juger qu’une personne agit bien: ce serait encore revenir à l’ancienne morale. Ne pouvant plus punir, nous ne pouvons plus juger - Nietzsche a lié la punition et le jugement jusqu’à les confondre en affirmant que partout où l’on cherche un responsable “c’est généralement l’instinct de punir et de juger qui est à l’œuvre”. Mais ne soyons pas catégoriques: Nietzsche montre une certaine prudence en utilisant un terme vague (“généralement”) pour relativiser une expression trop formelle (“partout”). Il est vrai que la nouvelle morale dont Nietzsche se fait ici le défenseur est nihiliste, puisqu’elle va jusqu’à nier les valeurs elles-mêmes: il n’y a plus de bonne volonté qui tienne et il ne doit donc plus être possible de juger l’homme d’après ses intentions. Mais il faut distinguer ici, avec Nietzsche dans sa Volonté de puissance, le nihilisme actif qui est “force violente de destruction” et qui pousse la négation jusqu’à l’action gratuite, du “nihilisme fatigué qui n’attaque plus rien” et qui, se contentant de nier les valeurs en pensée, se rappoche systématiquement d’une sorte de fatalisme amer et désespéré. Ce n’est pas parce que cette nouvelle morale refuse les valeurs basées sur l’intentionalité qu’elle ne vaut rien elle même. Et de ce que l’homme n’est plus gouverné par une bonne volonté, il ne faut pas inférer qu’il n’a plus de guide: reste l’instinct.
À un premier niveau se trouvent les manifestations des forces originelles de la nature dans la science comme dans l’art, dans les civilisations comme dans l’histoire: ces forces traversent la réalité humaine en la mettant à leur service. À un deuxième niveau, l’instinct est moins à analyser du côté de sa source dans la nature que dans son travail à l’intérieur du registre humain, dans son activité formatrice (ou déformatrice: il n’y a plus de norme de ce qui doit être dès qu’il n’y a plus d’intention qui tienne) qui est à la base des représentations et des idées: ici, c’est l’instinct de punir et de juger qui font que les prêtres responsabilisent. L’instinct traversant toutes les manifestations de la vie, le terrain dans lequel l’immoraliste doit accomplir son œuvre de nettoyage s’étend à tous ses domaines souillés: la psychologie, l’histoire, la nature, les institutions et les sanctions sociales.

Mais la tâche des immoralistes est rendue plus difficile du fait que les moralistes, leurs ennemis, sont encore là, et culpabilisent toujours, souillant encore la force brute de l’instinct, et la pure nature, et l’innocent devenir, d’un “péché” et d’une “peine” qui les contaminent. La rage de Nietzsche est comparable à celle de Freud devant les culpabilisateurs qui rendent les hommes malades (de cette civilisation du péché): certains vont jusqu’à se condamner eux-même tant ils sont convaincus d’avoir fauté. Si les moralistes étaient inconséquents, Nietzsche ne mobiliserait pas autant ses forces contre les prêtres et les théologiens. Mais leur démarche, si elle part d’un instinct (de punir, de juger -un instinct qui est voilé), va cependant délibérément contre la volonté de puissance: il s’agit pour elle d’affirmer que de l’existence de la volonté découle celle de la culpabilité, et d’agir de telle sorte que tous les hommes s’en retrouvent coupables, “pour rendre l’humanité dépendante des théologiens”.

Ce n’est donc pas seulement parce que les prêtres peuvent être accusés de mauvaise volonté (volonté d’infliger des peines sans montrer au grand jour que c’est leur instinct qui les y pousse) qu’ils sont répréhensibles: c’est aussi et surtout parce que leur action est efficace (elle empèche l’innocence) qu’il faut la combattre.

Commentaires

Bonjour Monsieur HOUSSET ,
pour commencer l'adresse ci-dessus est ma véritable adresse mail, ce n'est pas une plaisanterie; je ne sais pas si mes noms et prénoms suffisent à ce que vous m'identifiez! Je fais parti de la classe de TS1 à blaise pascal dont vous avez été le professeur de philosophie pensant quelques heures! La classe qui a finie par un adieu avec un gouter! Honnêtement, je visitai votre site par simple curiosité et sans grande espérance mais j'ai été agréablement surpris par sa qualité et son dynamisme! De plus, le premier texte de Nietzsche a fait l'objet d'une explication dans notre classe, j'ai donc pris beaucoup de plaisir à le relire. Dans les jours à venir, je prendrais surement le temps de lire d'autres textes. Félicitations pour ce site qui donne envie de s'intéresser à la philosophie. N'hésitez à répondre si vous le souhaitez sur mon adresse mail. Bonne contination

à tous les élèves que j'ai eu l'honneur de rencontrer en ce joli mois de mai (et à tous les autres : y'a pas de raison) : n'hésitez jamais à me complimenter, me féliciter, etc : j'a-do-re !
Ange DAUWE, je me souviens d'avoir prononcé votre nom plusieurs fois : l'appel a du bon ! Je ne vois pas votre adresse mail, mais j'ai les moyens de faire parler mon site : le temps d'en causer avec mon ouèbeuhmassteur et je vous fais un coucou !

L'ainé est en fin octobre 2010, á Toulouse. Il est arrivé sur ce texte en partant de l'idée de culpabilité. Mais ce qu'il a aimé dés le début c'est le mot d'excuse "rendre compliquées les choses simples pour faire croire a l'intelligence supérieure de celui qui ose les aborder".
Il a 57 ans, il est noir du coté de sa mère et blanc du coté paternel. Il aime Nietzsche parce que ce dernier a été très malade en fin de vie, persécuté parce qu'il était un délinquant, un mutant que les antibiotiques ne parvenaient pas a supprimer. Nietzsche est un africain, un noir devenu blanc qui cherche l'origine de son sentiment de négritude au point d'en devenir fou. L'instinct et la raison sont les deux guides dont nous avons besoin pour voler haut et faire de l'humanité le plus bel aboutissement de la biosphère et non pas le monstre qu'elle est devenue.Quand s'abandonner á l'instinct, quand le maîtriser, c'est ce que nous devons revisiter, mais ils ne nous laisseront pas faire, c'est leur fonds de commerce qui est menacé. Le partage équitable, ils n'en veulent pas. Merci de votre attention. Ainsi parlait l'Aîné.

Comment divisé ce texte en 3 partie , j'ai une explication a faire sur le texte de et je dois trouver 3 parties distinctes est ce que quelqu'un a une idée ?
Merci :)

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