Sans religion, il n’y a plus de morale. C’est en tout cas l’avis du religieux, qui ne sépare pas son comportement moral de sa religion. Ne croyant pas en un dieu rédempteur et punisseur de ses fautes, l’athée se croirait tout permis et n’agirait dès lors que pour son bien particulier. Intéressé, donc égoïste, il ne concevrait pas de Bien absolu pour lequel il serait prêt à sacrifier ses propres intérêts.